Par ses dessins aux crayons de couleur, Aude Fauconnier tire le fil ténu de souvenirs d’enfance ; ceux-là même qui tissent une large part de notre identité. Sur le papier, des figures marquantes émergent, fratrie, amis. Le tracé doux et délicat rend ces apparitions incertaines, comme suspendues à la durée de notre seul regard.
Le travail d’Aude nous rappelle que la dynamique du souvenir tout comme l’acte de dessiner est une condensation du temps. Le passé, le présent et l’avenir s’y confondent dans un temps suspendu, immobile. Tout juste à la pointe du crayon, dans ce lieu où le tracé semble pouvoir se prolonger à l’infini, le temps n’existe plus. Le temps n’existe pas. Le temps n’a jamais existé.
r. dorval
Parallèlement, Réjean Dorval présente un dispositif rassemblant dessins et dessins "à animer", qui vient faire écho aux questionnements d’Aude sur la mémoire, l’identité et le temps.
Le travail d’Aude nous rappelle que la dynamique du souvenir tout comme l’acte de dessiner est une condensation du temps. Le passé, le présent et l’avenir s’y confondent dans un temps suspendu, immobile. Tout juste à la pointe du crayon, dans ce lieu où le tracé semble pouvoir se prolonger à l’infini, le temps n’existe plus. Le temps n’existe pas. Le temps n’a jamais existé.
r. dorval
Parallèlement, Réjean Dorval présente un dispositif rassemblant dessins et dessins "à animer", qui vient faire écho aux questionnements d’Aude sur la mémoire, l’identité et le temps.
Les dessins de Réjean, leur sensibilité, sont propices à la réminiscence de souvenirs. D’autres variables tels notre temps de lecture, notre positionnement face aux dessins, nous invitent à entrer dans cette histoire et à se détacher de l’aspect formel du support via l’imaginaire. Plus que des thématiques, le dessin, l’identité et le temps se déploient et s’entrecroisent tant sur le fond que sur la forme. Au terme de cette exploration, Réjean propose un « dessin animé » qui, tel un story-board, requiert l’investissement du regard du spectateur : « un dessin à animer » dit-il. |
Dans la bande de dessins qui se déploie sous ses yeux, le lecteur construit inconsciemment les liens qui le mènent au fil des cases. Or ces liens sont déjà effectifs dans un dessin animé : nous n’avons pas de prise directe sur le déroulement de l’histoire ; l’interactivité y est généralement moins réalisable.
Ici, la juxtaposition de dessins fixes, dont le parcours reste libre, rend le spectateur actant tout comme chacun est à la fois le moteur et l’acteur de ses propres souvenirs. a. boreux |
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